Cris sans Écho, le court-métrage de Margot De Buck qui sensibilise à la dépression

Étudiante en 2e année du Programme Grande École à Paris School of Business, Margot s’est lancée dans le projet de réaliser un court-métrage pour sensibiliser à la dépression.

Un projet ambitieux nommé Cris sans Écho qui a vu le jour après des mois de travail et qui illustre de manière forte la solitude que ressentent les personnes souffrant de dépression.

Nous avons échangé avec Margot, qui nous a expliqué d'où lui est venue l'idée de ce projet et comment il s'est déroulé.

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Le Parcours de Margot De Buck

Parle-nous de ton parcours à Paris School of Business

Je m’appelle Margot De Buck, j’ai 19 ans et je suis en 2e année à Paris School of Business en Programme Grande École.

Mon parcours à Paris School of Business a débuté après l'obtention de mon baccalauréat. Originaire de Chartres, dans l'Eure-et-Loir, j'ai fait le choix de m'installer à Paris pour poursuivre mes études. Paris School of Business m'a particulièrement séduite par son approche créative de l'enseignement. Cette orientation correspondait parfaitement à mes aspirations personnelles et professionnelles, et j'ai été enthousiasmée par l'idée de m'immerger dans un cadre qui favorise la créativité.

Depuis combien de temps fais-tu de la réalisation ? Quel en a été le point de départ ?

Je suis passionnée de réalisation depuis mes années de lycée, avec un court-métrage intitulé "Le Jour de Trop", qui abordait le sujet du harcèlement scolaire. Ce projet était le fruit d'une collaboration avec un ami. Nous avons investi neuf mois de travail, passant par l’écriture du scénario, le casting, le tournage et le montage. 

Le point de départ de cette aventure était ma volonté profonde de transmettre des messages forts et significatifs. En tant que membre de l'association de mon lycée, j'avais déjà trouvé une voie pour m'exprimer à travers des actions de sensibilisation. Cependant, l'idée de concrétiser ces messages à travers un court-métrage a commencé à germer après une réunion avec mon association, où j'ai partagé mes idées avec les autres membres.

Le choix du thème du harcèlement scolaire pour notre premier film n'était pas anodin, car j'avais moi-même vécu du harcèlement pendant mes années de collège. Pour moi, ce court-métrage était bien plus qu'un simple projet artistique, c'était une manière de tourner la page sur cette expérience difficile, tout en offrant un message d'espoir et de soutien à tous ceux qui souffrent encore aujourd'hui de ce fléau.

Cris sans Écho, le court-métrage de Margot De Buck qui sensibilise à la dépression

Son court-métrage Cris sans Écho

Tu as réalisé un court-métrage pour sensibiliser à la dépression, pourquoi ce sujet en particulier ?  

La dépression est un sujet qui me tient particulièrement à cœur pour plusieurs raisons. Tout d'abord, je crois fermement en l'importance de sensibiliser le public à la santé mentale, et la dépression est l'une des conséquences les plus répandues et est souvent mal comprise.

De plus, chacun peut être touché par la dépression de près ou de loin et il est selon moi très important d'offrir un soutien et une compréhension aux personnes qui luttent contre cette maladie. En créant ce court-métrage, j’ai voulu transmettre un message d'espoir et de résilience tout en poussant les spectateurs à réfléchir, pour les sensibiliser à la réalité de la dépression, et les encourager à agir pour soutenir ceux qui en souffrent.

Comment t’es venue l’idée d’en faire un court-métrage ?

L'idée de réaliser un court-métrage est née de ma volonté de donner une voix aux expériences et de raconter des histoires significatives, je suis fascinée par le pouvoir du cinéma pour susciter l'empathie et la compréhension.

Parle-nous du tournage de ce court-métrage.

J’ai commencé par une phase de recherche approfondie sur le thème de la dépression. J'ai ressenti le besoin de me plonger dans des recherches pour mieux comprendre les différentes dimensions de cette maladie. Cette étape m'a permis de dresser une liste de symptômes que je voulais explorer à travers l'histoire que je souhaitais raconter.

Une fois que j'ai eu une vision claire de ce que je voulais transmettre, j'ai entamé l'écriture du scénario. En parallèle, j'ai également commencé à rassembler une équipe autour de moi. J'ai été chanceuse de pouvoir compter sur des personnes passionnées par le cinéma et sensibles à la thématique abordée dans le film. Leur engagement et leur soutien ont été essentiels à chaque étape du processus.

Cris sans Écho, le court-métrage de Margot De Buck qui sensibilise à la dépression 2

En ce qui concerne le casting, cela s'est avéré être une expérience relativement fluide. Étant donné que je tenais le rôle principal moi-même, j'ai pu me concentrer sur la recherche de l'actrice pour le rôle secondaire. J'ai tout de suite pensé à donner ce rôle à mon amie proche, Siré, dont les compétences en tant qu'actrice étaient évidentes.

Quant aux figurants, j'ai eu recours à différentes stratégies pour les trouver. J'ai fait appel à mon cercle social en demandant à des amis et à des connaissances de participer. De plus, j'ai utilisé les réseaux sociaux pour élargir ma recherche. 

Après le tournage, nous sommes passés à l'étape du montage et de la post-production. Thomas, notre monteur, a travaillé pour assembler les différentes scènes du film. Son sens de la narration a permis de rendre l'histoire fluide et captivante.

En parallèle, Benoît, qui était également notre cameraman pendant le tournage, s'est occupé de la colorimétrie. Il a ajusté les couleurs pour créer l'ambiance visuelle désirée, renforçant ainsi l'émotion du film.

La collaboration entre Thomas et Benoît a été essentielle. Leur travail coordonné a permis d’harmoniser le montage et la colorimétrie pour créer un produit final cohérent.

Ses études à Paris School of Business et ses projets futurs

Qu’est-ce que l’école t’apporte dans la réalisation de ce type de projet ?

La gestion d’équipe, le leadership et la gestion de projet ont été très importants, ces compétences étaient indispensables pour la réalisation de ce court-métrage. De plus, le soutien de mon établissement, à travers des conseils et des ressources, a été crucial pour concrétiser cette idée. En somme, malgré mon manque de formation en cinéma, ma formation en gestion d'équipe et l'aide de mon école ont été des atouts précieux dans ce projet.

Un mot pour ceux qui veulent se lancer dans la réalisation ?

Pour ceux qui souhaiteraient se lancer dans la réalisation, mon conseil est simple : foncez ! Cependant, je tiens à souligner l'importance de bien s'entourer. Cherchez des personnes qui partagent votre enthousiasme et qui apportent des compétences complémentaires !

Quelles sont tes perspectives sur la réalisation ? As-tu d'autres projets en cours ?

Actuellement, je n'ai pas de projet spécifique en tête pour le moment, mais je suis convaincue que lorsque l'inspiration frappera et que les circonstances seront propices, je serai prête à concrétiser une nouvelle idée.

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