En effet, 42,5%* des 18 - 30 ans souhaitent créer leur entreprise. Ainsi, ils ont l’opportunité de devenir leur propre patron, et peuvent exercer l’activité de leur choix. C’est le cas de Paul, diplômé de Paris School of Business en 2017, qui a monté la start-Up Toi Toi Mon Toit. Retour sur son parcours.
C’est en 2015 que Paul décide d’intégrer le Programme Grande École de Paris School of Business. Après un BTS Négociation et Relation Client réalisé en alternance, puis une L3 en e-commerce et marketing digital, Paul décide de passer le concours interne de Paris School of Business afin d’intégrer le master Digital Business. Il nous dit : « J’ai choisi Paris School of Business car selon moi, c’était l’école qui pouvait m’apporter la plus grande valeur ajoutée. Elle venait de changer de nom et de devenir Paris School of Business, mais je savais que l’ESG (ancien nom de l’école) était reconnue, et que ça en serait de même pour Paris School of Business. »
Après un M1 en parcours initial, il poursuit son M2 en alternance cette fois, chez Universal Music France. « J’étais chef de projet digital au sein d’une des agences d’Universal Music, qui épaulait les labels dans leurs projets digitaux. Mes missions allaient de la création d’un site pour un artiste, en passant par l’envoi de newsletters, jusqu’à la formation des équipes sur la partie digitale. À la fin de mon alternance, ils m’ont proposé de rester en CDI, mais j’ai refusé car j’avais le sentiment d’avoir fait le tour du poste, et j’avais envie de découvrir de nouvelles choses, relever de nouveaux défis. »
Au moment d’aborder le point sur ce que lui ont apporté ses années à Paris School of Business, il confie : « En matière de compétences, ça m’a ouvert les yeux sur beaucoup de domaines que je ne connaissais pas forcément. On avait la chance d’avoir des cours assez différents et ça permettait d’avoir une vision globale de ce qui se fait dans le digital ». Concernant le rythme, il ajoute : « Le gros avantage, c’est l’alternance. C’est vraiment bien ; pouvoir travailler en même de temps que ses études, découvrir certaines choses que je n’aurais pas forcément vu en cours, c’est un réel plus. »
En 2015, alors en L3 à Paris Descartes, Paul lance Toi Toi Mon Toit avec 7 autres camarades. C’est en réalité un projet de cours prenant la forme d’un blog qui recense et vise à faire connaître les rooftops parisiens. Il nous raconte : « Je suis allé à New-York juste avant et c’était la grande mode des rooftops. Alors que ça arrivait à peine à Paris. On s’est dit que ça pouvait être sympa de créer un communauté autour de ça, qu’il y avait du potentiel. On a lancé le projet et très rapidement, il y a eu une forte appétence pour Toi Toi Mon Toit sur les réseaux ; en l’espace d’un mois, on avait environ 6000 personnes qui suivaient le projet. »
L’année suivante, Paul entre à Paris School of Business et lance une campagne de crowdfunding pour l’aider à développer son site : « Au début, il n’y avait pas d’objectif lucratif, je voulais seulement proposer un contenu agréable aux gens qui suivaient le projet. Au vu du trafic sur le site, je me suis dit que ça pouvait être intéressant de développer l’aspect business. J’ai donc lancé une campagne de crowdfunding pour collecter 8000 euros. J’ai vite atteint l’objectif, ce qui m’a permis de créer un vrai site, de développer le côté marchant, etc. Désormais, on peut réserver ou privatiser un lieu directement via le site. »
Concernant les avantages de passer par Toi Toi Mon Toit pour réserver, il nous explique : « L’avantage c’est d’avoir tous les rooftops sur une seule et même plateforme. Pour l’utilisateur, c’est la garantie d’une navigation simplifiée et complète, avec possibilité de réservation en direct ».
Enfin, nous abordons la question de ses objectifs à court et moyen terme : « L’objectif premier est de se passer rapidement des intermédiaires. Pour cela il me faut plus de temps et de ressources ; c’est pour ça que je cherche à recruter. L’objectif sur le court terme est de devenir le référent des rooftops parisiens, d’avoir tous les lieux sur le site et que les personnes puissent accéder aux informations très simplement, en 2-3 clics. Sur le long terme, c’est d’avoir une plateforme multi-villes qui recense tous les rooftops des grandes villes. »
Nous demandons à Paul pourquoi, comme de plus en plus d’étudiants, il a choisi de se lancer sur la voie de l’entrepreneuriat. Il nous répond : « Je n’aime pas rester inactif quand j’ai du temps libre. J’aime bien savoir que j’ai un projet, c’est ça qui me fait me lever le matin. J’ai ce besoin de tenter, créer, voir si ça peut marcher ».
À lui d’ajouter : « En ce moment je suis également consultant digital en freelance. Le tout combiné, ça me permet d’avoir un revenu similaire à celui d’un CDI mais avec davantage de libertés : pouvoir gérer mon emploi du temps comme je le souhaite et développer mes projets ! »
Aujourd’hui seul, Paul cherche à donner une nouvelle dimension à son projet. C’est pourquoi il souhaite recruter un stagiaire qui l’aidera dans la gestion de Toi Toi Mon Toit : « Je cherche un stagiaire pour m’épauler sur la partie rédaction, community management que j’aimerais améliorer, toutes ces choses qui pourront me libérer du temps pour développer des chantiers comme le référencement naturel, les partenariats, etc. »
Il continue ainsi : « J’ai posté l’annonce sur différents groupes afin de recevoir un maximum de profils mais il me semblait essentiel de passer d’abord par Paris School of Business. En plus de ça, j’ai confiance en la formation des étudiants de l’école, donc je sais qu’ils fourniront le travail nécessaire ! »
Avec la réouverture des terrasses et rooftops, vous pouvez recommencer à privatiser des lieux en passant par Toi Toi Mon Toit !
*Enquête Ipsos/BCG/CGE, 2018.
*Enquête France Active/OpinionWay, 2019
