La Poste annonce dans son nouveau plan stratégique qu’elle n’arrivera plus à couvrir les coûts du service universel postal en 2014, non pas à cause de la libéralisation du marché intervenue en 2011 – aucun véritable concurrent ne s’est déclaré à ce jour –, mais à cause du déclin du courrier. Les horizons les plus pessimistes tablent sur une baisse de 50 % des volumes du courrier d’ici à 2020.Ces perspectives sont les mêmes sur tous les marchés postaux occidentaux, que ce soit en Europe ou en Amérique du Nord. Tous les opérateurs postaux historiques ont déjà mis en œuvre des opérations de réduction de coûts : reconfiguration du réseau des bureaux de poste, rationalisation de la collecte, du traitement et de la distribution du courrier (regroupement des centres de tris et de distribution, mécanisation et automatisation du tri, allongement des tournées). Pour autant, ces mesures ne paraissent pas toujours suffisantes pour faire face aux perspectives pessimistes de l’activité courrier.Lire la suite de l'articleEn savoir plus sur le professeur de l'école de commerce