Jeunes gens souvent qualifiés d’utopistes, ceux qui succèdent à la génération Y et qui ont grandi avec les nouvelles technologies entreprennent aujourd’hui une révolution, à commencer par le changement du modèle d’entreprise.
De nouveaux métiers et modèles de travail apparaissent et se démocratisent, et ceux qui ont décroché leur bac en 2020/2021 intègreront bientôt un monde du travail en pleine mutation, ouvert sur le monde et au service des hommes et de la planète.
Également appelée “nouvelle génération silencieuse”, ou “Génération C” (Communication, Collaboration, Connexion et Créativité), la Génération Z apparaît comme une réponse à des décennies de logique verticale et individualiste.
Les catastrophes écologiques, la crise économique, les inégalités sociales… les maux créés par la société d’hier et d’aujourd’hui deviennent aujourd’hui la responsabilité des acteurs de demain.
Les jeunes diplômés sont partagés entre culture nationale et internationale, et se définissent majoritairement comme “citoyens du monde”. Désormais, ils souhaitent que leur travail corresponde aussi à leurs valeurs personnelles.
La forte implication au sein des réseaux ainsi que l’accès constant à de nouvelles technologies fait de la Génération Z des individus ouverts d’esprit, curieux, entreprenants et surtout polyvalents. Des qualités indispensables pour évoluer dans un monde en constant changement.
Les grandes écoles l’ont bien compris, pour correspondre aux attentes des étudiants et être en adéquation avec le monde d’aujourd’hui, les formations doivent elles aussi évoluer.
De plus en plus de formations “hybrides” voient le jour, des domaines de spécialité apparaissent et les métiers ont aussi tendance à suivre le mouvement et à se diversifier pour mieux répondre aux enjeux de la société moderne.
Les formations dispensées dans les écoles et universités mettent en avant des parcours ouverts sur le monde et axés sur l’hybridation des compétences. Alternance, échanges en universités, projets associatifs : les compétences humaines, appelées “soft skills” ont autant d’importance que les “hard skills”, autrement dit les compétences techniques ; et les parcours en alternance sont même devenus vecteurs de l’ouverture sociale des grandes écoles autrefois réservées à l’élite.
Dans la même logique, les étudiants sont encouragés à participer à des projets de groupe pour développer leurs compétences transversales et être capables de travailler sur des projets pluridisciplinaires.
Les changements apportés par la Génération Z sont visibles dans bien des aspects du monde du travail.
Les facteurs socio-économiques et environnementaux de la société actuelle poussent les jeunes gens à bousculer les choses, y compris et peut-être même avant tout au sein de l’entreprise, qui se doit de véhiculer des valeurs de respect de l’autre et de l’environnement.
Empreints d’un sentiment de responsabilité à l’égard d’une planète malmenée par leurs aînées, les “millenials” aspirent à différentes choses : développer leur transversalité et instaurer des valeurs de respect et de cohésion dans l’espace de travail, le tout dans le respect de l’environnement.
Ils recherchent un emploi à l’impact social positif et se sentent plus épanouis dans des métiers qui répondent à leurs valeurs.
La digitalisation du monde et les connexions quasi-illimitées possibles de nos jours permettent de voir apparaître de nouveaux métiers et de nouvelles formes de travail. Ambitieux, les jeunes diplômés optent de plus en plus souvent pour l’auto-entrepreneuriat ou des modèles de travail encore plus récents tels que les Digital Nomads.
Les possibilités pour celles et ceux qui passent leur bac en 2020/2021 sont elles aussi très nombreuses. Avec la diversification des formations, l’apparition de nouveaux métiers et les possibilités en termes de moyens techniques, il ne reste qu’à choisir !
