Le terme « qualité de vie au travail » , désigne tout d’abord l’impact des conditions de travail sur la vie des salariés, par son effet direct sur l’entreprise et ses performances, cette expression est également employée pour parler des actions qui permettent de l’améliorer.
Les conditions de travail définissant la qualité de vie au travail sont de trois ordres :
La démarche QVT entreprise par le service RH vise autant la santé et le bien-être perçus des salariés que l’amélioration de la performance de l’entreprise. Ces deux éléments sont intimement liés car c’est à la fois l’expertise et l’expérience de travail de chaque collaborateur qui permettra de faire évoluer les différents aspects de l’activité de l’entreprise. L’écoute de ceux-ci permet de recueillir des ressentis mais surtout les pistes d’amélioration concrètes qui en découlent. En tant que professionnels ils sont les plus à même de déterminer les différentes évolutions à apporter sur leur terrain afin de rendre le travail plus effectif car plus cohérent et adapté à leur pratique.
L’amélioration de la QVT conduit à l’amélioration du service ou des produits de l’entreprise par une meilleure implication du personnel. Le travail sur la QVT prenant en compte les effets néfastes sur l’humain du sentiment d’impuissance, de privation et d’impossibilité de s’exprimer est primordial.
Le travail des RH et de la direction est alors de trouver et/ou de faire apparaître un équilibre entre les conditions de travail « objectives » et la qualité de vie au travail « subjective » perçue par les salariés. Pour cela, ils se doivent d’appuyer leur analyse et leurs actions sur les trois éléments sur lesquels se base la perception de la QVT : les conditions de travail (techniques et organisationnelles), la capacité des salariés à s’exprimer et à agir (conditions humaines), et bien sûr, le contenu du travail en tant que tel.
Le besoin de relationnel-professionnel tourné vers l’intérêt commun de chaque salarié impliqué qui est le bon développement et fonctionnement de l’entreprise, tend à faire bouger les lignes de l’organisation hiérarchique de nombreuses entreprises. S’ajoute à cela, l’effet des tendances sociétales contemporaines qui font apparaître de nouvelles dimensions et questionnements.
Les collaborateurs des services RH sont les acteurs de premier plan de la construction du sentiment de bien-être interne à l'entreprise et par là même de ses performances et, chose récente, également de son image. Les différents axes de réflexion sur lesquels ils peuvent fonder leur action sont :
Le rôle de mesure, d’analyse du bien-être, de la qualité de vie au travail et la prévention des RPS (risques psychosociaux) est généralement dévolu à un membre du service RH ou au coordinateur RSE en charge du pilier social, et parfois à un référent QVT externe.
La personne en charge de cette importante mission doit présenter les compétences suivantes :
