Je m’appelle Camille Lebrasseur et j’ai 22 ans. J’ai intégré Paris School of Business en post-bac et je suis actuellement en dernière année de Master Marketing et Stratégie commerciale.
Je crois qu’au fond, j’ai envie d’entreprendre depuis très longtemps, même si je n’en ai pas toujours eu vraiment pleinement conscience. Je pense que ce désir d’entreprendre vient de deux choses.
D’abord, j’adore la photographie depuis toute petite, c’est mon grand-père qui m’a transmis cette passion et j’ai donc commencé à faire des photos plutôt artistiques, comme des portraits.
Et puis en parallèle, quand j’étais au collège à Reims, à 13 ou 14 ans, j’ai participé à un projet scolaire avec un groupe d’élèves à l’occasion duquel nous avons créé une mini-entreprise et un produit, un kit barbecue, rien de très innovant !
Mais j’ai postulé et je me suis retrouvée directrice du service communication de cette mini-entreprise. C’était une première étape qui m’a vraiment beaucoup plu : on a fait des salons, des expositions, des concours et on est arrivés 3ème de France au concours des mini-entreprises.
Et c’est comme ça que j’ai découvert tout un univers entrepreneurial qui m’a passionné.
Il y a deux ans, j’ai commencé mon alternance dans le groupe Audexco en tant que chargée de communication. Mes missions ont évolué au fil du temps pour devenir moins opérationnelles et s’orienter vers de la stratégie, ce qui m’a beaucoup plu.
Et puis, il y a un an, j’ai commencé à recevoir des demandes de l’extérieur pour des missions en communication. Alors je me suis dit : pourquoi ne pas créer une petite structure pour pouvoir y répondre ?
J’ai laissé l’idée murir et j’ai enfin décidé de me lancer il y a 3-4 mois.
Mon agence s’appelle Audexcom: Au pour Audit, Ex pour Expertise et Com pour Communication.
Je me suis simplement inspirée du nom de l’entreprise de mon père (Audexco pour Audit, expertise, conseil) même si nos deux entreprises ne sont pas liées.
Audexcom est une agence de communication qui se concentre principalement sur la communication digitale (même si nous touchons aussi à la communication traditionnelle) avec du community management, de la photographie, de la vidéo, de la création de contenus visuels et rédactionnels, de la stratégie et du conseil.
Je propose aussi des services de création de sites internet (site vitrine, site e-commerce), surtout pour les restaurateurs et les commerçants.
Avant chaque mission, j’offre à tous mes clients un audit de communication avec une étude approfondie de leur positionnement, de leur présence sur le web, de la pertinence de leurs engagements…
Les cours de Paris School of Business m’ont énormément appris, notamment en matière de stratégie marketing et de communication (un grand merci à Xavier Menaud, qui a été un super prof !) ou encore en droit des marques.
Paris School of Business m’a appris à travailler dur et m’a donné une culture globale qui me sert au quotidien. On ne s’en rend pas forcément compte quand on a la tête dans nos bouquins, mais ce qu’on apprend à l’école nous servira tous les jours dans la vie professionnelle !
Je suis partie à l’international à Miami en 3ème année pendant 9-10 mois et cette expérience m’a beaucoup apporté sur un plan personnel, en termes de maturité et d’ouverture d’esprit.
Je dirais que le plus gros avantage de Paris School of Business réside dans le fait que nous ayons beaucoup d’oraux, de travaux de groupe, de business games, de master class… C’est vraiment très formateur pour apprendre à travailler en équipe et s’organiser.
Oui, je pense que le Covid a joué. Je me suis rendue compte que le digital avait plus que jamais une importance capitale de nos jours.
Les canaux de communication digitaux (internet, réseaux sociaux) tendent à remplacer les anciens canaux traditionnels (presse écrite, radio…).
J’ai donc vu l’opportunité d’aider les entreprises, notamment les restaurateurs et les commerçants, à surmonter le Covid grâce à la communication digitale, à montrer qu’ils sont toujours présents malgré les fermetures.
Pour être honnête, je ne me suis pas vraiment posé la question d’attendre d’être diplômée avant de me lancer. J’avais des demandes et j’ai saisi cette opportunité.
J’ai trouvé mes clients grâce au bouche-à-oreille : c’est eux qui m’ont contacté et aucun d’entre eux ne semble avoir de problème avec le fait que je ne sois pas encore diplômée.
En dernière année de Master, il faut jongler entre les cours, les partiels, l’alternance, les masters class, les business trips, les rapports d’activité, le mémoire, la vie privée… C’est compliqué de s’organiser, d’autant plus que j’ai créé mon entreprise en même temps. C’est difficile, c’est prenant, mais c’est aussi très formateur.
La principale difficulté que je rencontre est donc liée à la charge de travail à laquelle je dois faire face.
Je suis maintenant accompagnée de deux stagiaires, mais le manque de main-d’œuvre continue de se faire sentir.
Je voudrais faire grandir mon agence tant en termes de moyens humains que de clientèle, mais aussi élargir les services que je propose.
À titre personnel, j’aimerais pouvoir à terme déléguer les tâches plus opérationnelles pour me concentrer sur le conseil et la stratégie commerciale.
Et puis, il va me falloir rester à l’affut des nouveautés pour suivre les dernières tendances du digital !
Premièrement, je leur conseillerais de se faire accompagner par des personnes de confiance, de ne pas hésiter à demander conseil.
Et puis surtout, de se lancer : il n’y a rien à perdre, alors il faut foncer et faire ce qu’on aime !
