Atlantico : interview de Stephan Silvestre professeur à l'ESG Management School

La glace qui brûle de l'Arctique est-elle l'avenir de l'énergie ?

Interview de Stephan Silvestre, ingénieur en physique appliquée, Professeur à l'ESG Management School et spécialiste des risques énergétiques et membre de la chaire des risques énergétiques de l’ESG-MS, publiée le 29 décembre 2013 sur Atlantico.fr portant sur les opportunités énergétiques concernant le gaz d'hydrates de méthane.

Atlantico : Le gaz de schiste est actuellement au centre des préoccupations énergétiques mondiales, mais il est de plus en plus question d'une autre source d'énergie, dans la région Arctique : le gaz d'hydrates de méthane, autrement appelé glace qui brûle en raison de sa teneur en méthane. 

Comment se présente-t-il, et quelles sont les quantités estimées ? A quelle date cela repousse-t-il la pénurie d'énergies fossiles ? 

Stephan Silvestre : Les hydrates de méthane constituent une source d’énergie au potentiel considérable. Il s’agit de blocs de glace sous-marins emprisonnant des molécules de gaz d’origine organique. Ils se forment dans des conditions de température basse et de pression élevée et se trouvent à des profondeurs de plusieurs centaines de mètres sous la surface. On en a déjà recensé à différents endroits de la planète (côtes américaines, japonaises…), mais ils existent certainement au large de toutes les côtes terrestres. On en a aussi trouvé dans le sous-sol sibérien.

Les quantités potentielles sont considérables. Elles représentent au minimum plusieurs fois les réserves connues d’hydrocarbures conventionnels et probablement des centaines, voire des milliers de fois ces chiffres. Autant dire qu’il est vain d’estimer une date de pénurie. 

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