Journée d’étude "Comment former à des métiers qui n’existent pas encore ?"

Paris School of Business, L'Uplegess et la CGE se sont réuni afin d’explorer les enjeux cruciaux liés aux avancées technologiques, aux changements sociétaux, et à une conjoncture économique perturbée.

 

En effet, ces facteurs génèrent constamment de nouveaux besoins sur le marché de l'emploi et face à l'émergence de métiers du futur encore inconnus, les professionnels de l'enseignement supérieur se trouvent confrontés à des défis majeurs.

En effet, ces facteurs génèrent constamment de nouveaux besoins sur le marché de l'emploi et face à l'émergence de métiers du futur encore inconnus, les professionnels de l'enseignement supérieur se trouvent confrontés à des défis majeurs.

 

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Lors de cette journée, organisée par Nora Sanchez, responsable de l’innovation pédagogique et du département d’espagnol à Paris School of Business et doctorante à l’Université Côte d’Azur, trois intervenants étaient présents pour partager leurs perspectives sur ce sujet crucial.

Chacun a eu une porte d’entrée différente pour son analyse. La discussion a commencé avec la voix de la « philosophie » portée par Pascal Chabot, qui a questionné le concept de la qualité dans l'enseignement. Il a été suivi de la « pédagogie » incarnée par Jean-Charles Caillez, enseignant et directeur du Laboratoire d’innovation pédagogique « HEMiSF4iRE Design School », qui a souligné le rôle de la transdisciplinarité des enseignements et des nouvelles formes de pédagogie dans la formation des futurs professionnels, notamment en encourageant le travail collaboratif. Pour finir avec la voix du monde de l’« entreprise» de Philippe Pierre, expert en ressources humaines et management interculturel, qui a abordé les nouvelles formes d'engagement au travail et l'importance pour les recruteurs d'avoir une posture d'accueil à l'inconnu en suspendant leur jugement, et en distanciant leur regard.

 

Journée d’étude "Comment former à des métiers qui n’existent pas encore ?"
Journée d’étude "Comment former à des métiers qui n’existent pas encore ?"

 

L’après-midi les intervenants et les participants venus de toute la France ont formé quatre groupes de travail pour réfléchir aux thématiques suivantes :

 

Adaptation du programme pédagogique

Comment intégrer de manière proactive des éléments d'enseignement axés sur les compétences du 21e siècle dans les programmes, en garantissant la pertinence de ces compétences pour les évolutions futures du marché de l'emploi ?

Quelles approches novatrices explorer pour rendre les programmes adaptables aux changements du marché de l'emploi, en maintenant l’excellence académique ?

 

Agilité pédagogique et apprentissage en continu

Comment instaurer une culture d'apprentissage en continu au sein de notre institution, encourageant étudiants et enseignants à rester constamment informés des évolutions technologiques et des tendances du marché du travail ?

Quels mécanismes pédagogiques et outils technologiques peuvent être mis en place pour favoriser une agilité pédagogique et les intégrer dans leurs cours ?

 

Rôle des enseignants

Comment inspirer et préparer les enseignants à jouer un rôle plus actif dans la formation des étudiants pour des métiers qui n'existent pas encore, en particulier en tenant compte de l'évolution rapide des technologies et des compétences requises ?

Quelles initiatives de développement professionnel mettre en œuvre pour renforcer les compétences des enseignants dans la transmission de compétences nécessaires pour les métiers émergents ?

 

Impact de l'IA sur les compétences linguistiques humaines

En quoi l'utilisation généralisée de l'IA pour les traductions et les communications peuvent-elle impacter le développement des compétences linguistiques chez les apprenants ?

Comment pouvons-nous tirer parti de ces technologies pour renforcer l'apprentissage des langues tout en préservant la richesse et la nuance des compétences linguistiques humaines ?

 

Ces groupes de travail ont mis en avant le besoin pour les enseignants d'agir en tant que facilitateurs de la construction du savoir, favorisant ainsi un environnement propice à l'apprentissage. En effet, les enseignants complètent et enrichissent les capacités de l'IA en apportant une dimension humaine indispensable à l'apprentissage, guidant les étudiants dans le développement de compétences essentielles et encourageant une réflexion éthique et sociale.

Lors du discours d'ouverture, Heger GABTENI, Directrice académique et recherche, a souligné l'engagement de Paris School of Business envers ce thème crucial, affirmant la volonté de l'institution de poursuivre la réflexion sur ce sujet.

 

Au sein de Paris School of Business, la Commission d’innovation pédagogique travaille activement pour accompagner les enseignants dans l'adaptation aux nouveaux défis de l'enseignement supérieur. En collaboration avec des partenaires clés tels que l’Uplegess et la CGE, la Commission organise des journées d’étude et d’innovation pédagogique ouvertes à tous les enseignants du supérieur. Les réflexions initiées lors de cette journée continueront de guider nos actions pour adapter notre enseignement aux besoins changeants du marché du travail et préparer nos étudiants à un environnement professionnel incertain

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