De cette notion de soft skills et hard skills s’accompagne aussi celle d’hybridation des compétences. Aujourd’hui, les recruteurs misent beaucoup sur des candidats aux compétences transversales et aux savoirs « hybrides ». C’est pourquoi les écoles de commerce telles que Paris School of Business mettent l’accent sur la polyvalence avec les doubles diplômes, les échanges internationaux et les projets pluridisciplinaires.
Ce guide vise à accompagner les intéressés dans la compréhension de ces notions, de l’importance qu’elles ont sur le marché du travail et à les aider à envisager la formation selon ces indicateurs.
Selon le cabinet de recrutement Michael Page, mentionnant la mise en application des soft skills, « il apparaît que plus de la moitié des cadres (54%) les sollicitent autant que leurs compétences techniques. 31% utilisent même davantage leurs compétences comportementales que leurs compétences techniques au quotidien ! Un chiffre qui, sans surprise, augmente chez les dirigeants (46%) ou les cadres commerciaux (39%) dont les missions au quotidien mobilisent plus particulièrement des qualités relationnelles ».
Inutile de démontrer davantage l’importance des soft skills grâce à ces chiffres qui parlent d’eux-mêmes. Il paraît donc primordial de les mettre en avant dans le cadre des compétences professionnelles. Autrement dit, elles doivent figurer sur le CV du candidat de manière claire et au même titre que les hard skills. Si certains candidats préfèrent les mentionner à l’occasion de l'entretien d’embauche, il est conseillé de les faire figurer sur le CV afin que le ou les recruteurs puissent les prendre en compte dans la première phase de sélection des candidats.
Toujours selon Michael Page, 31% des cadres utilisent plus leurs soft skills que leurs hard skills, 57% pensent que les soft skills peuvent avoir un impact sur leur taux de rémunération, 90% pensent que l’environnement professionnel permet de développer certains savoir-êtres et 62% des managers sont prêts à recruter en se basant principalement sur les soft skills d’un candidat ou collaborateur. Chiffre qui « « atteint même 72% chez les managers du secteur marketing et du digital, particulièrement impactés par les transformations liées aux technologies ».