On parle de reprise d’entreprise lorsqu’une personne physique ou morale reprend les actifs d’une entreprise, et assure la poursuite de son activité. Ce nouvel acquéreur rachète l’entreprise, ses actifs et passif, et selon les cas est également dans l’obligation de conserver les employés présents dans l’entreprise.
L’acquisition d’une entreprise peut se faire par une autre entreprise ou un groupe, qui souhaite souvent s’adjoindre une des phases de son activité et rachète donc un prestataire. Ou encore par des entreprises ou groupes capables d’absorber des entreprises concurrentes, dans une logique de développement monopolistique.
Mais la reprise se fait également beaucoup par des entrepreneurs qui, ayant identifié un marché, secteur ou industrie qu’ils connaissant et souhaite développer, sont à la recherche d’une entreprise déjà construite. En reprenant une entreprise, ils s’évitent la longue phase administrative de création from scratch, et bénéficient selon les cas d’une antériorité sur laquelle ils peuvent capitaliser. Sans compter que ce système reste financièrement intéressant.
Le chemin vers l’entrepreneuriat, qu’il s’agisse de reprise ou de création d’entreprise, reste un challenge sur le long terme, qui demande patience, réflexion, et une grande disponibilité. Le travail quotidien, les différents sujets et dossiers à traiter, et les imprévus donnent un rythme très intense à la vie du chef d’entreprise.
Le repreneur étudie en profondeur, avec l’aide de professionnels adéquats, et au minimum, les éléments suivants :
Pour reprendre une entreprise dans les meilleures conditions, il est nécessaire d’être formé à la gestion d’entreprise. L’improvisation n’est pas envisageable, particulièrement dans les cas où l’entreprise possède de nombreux actifs et du personnel.
Les connaissances et une certaine expérience en gestion d’entreprise interviennent dès le choix de l’entreprise à reprendre et bien évidemment jusqu’à la poursuite et le développement de son activité en passant par son éventuelle réorganisation.
Les repreneurs issus d’une formation en école de commerce, rompus à la gestion d’entreprise, à la finance et au management, sont les plus à même de réussir ces paris. Les écoles de commerce sont par essence destinées à former des spécialistes business qui seront aussi bien collaborateurs salariés qu'entrepreneurs indépendants. Ils peuvent souvent s’appuyer sur un large réseau de connaissances acquis au cours de leur vie étudiante et professionnelle, d’ordre privé ou professionnel.
Dans le cadre d’une ré-orientation et d’une intention d’entreprendre, il est possible pour des personnes non-issues d’un diplôme d’école de commerce de bénéficier d’une formation spécifique et efficace tout en profitant de l’éco-système entreprise parfois proposé. C’est le cas de Paris School of Business et de son Master entrepreneuriat et Business development, accompagné de son pôle entrepreneuriat qui suit les projets d’étudiants au travers d’un incubateur aux nombreux partenaires. Il existe également des programmes courts et accélérés, en quelques jours ou semaines qui permettent aux futurs entrepreneurs de maîtriser rapidement les principaux enjeux de leur projet tout en bénéficiant d’un accompagnement personnalisé.
Les institutions dédiées à l’entreprise proposent de nombreuses formules de formation destinées aux futurs entrepreneurs et/ou repreneurs. Chambre de commerce et d’Industrie, Chambre des métiers et de l’artisanat, de nombreuses associations et structures d’aide à la création ou à la reprise d’entreprise, comme l’ADIE, la BPI, Réseau entreprendre, Fondation Entreprendre, Association Agir et entreprendre, etc.
Les formations destinées aux entrepreneurs et indépendants peuvent être prises en charge par différents biais comme les contributions au fond d'assurances formation.
